La cheffe, roman d'une cuisinière
La quatrième de couverture me semblait annoncer un roman sympa... mais j'ai été déçue ! J'ai fini ce livre de Marie Ndiaye parce que je pensais qu'il y avait un mystère, une embrouille, mais ce fût un peu laborieux.
Dans "La cheffe, roman d'une cuisinière" il y a déjà une chose qui me hérisse le poil c'est le mot "cheffe". La féminisation de certains mots fait que je trouve ces mots particulièrement moches et cheffe en fait partie. Je n'aime pas non plus auteure, professeure et quelques autres qui ne me viennent pas à l'esprit maintenant. Je pense que ce n'est pas en féminisant à tout prix un métier qu'on va réduire l'inégalité homme/femme. Au contraire, je pense que reconnaître qu'une femme est un chef, ou un auteur, apporte d'avantage la notion d'égalité car il s'agit du même mot. Mais c'est mon opinion.
Et ce mot "cheffe" revient tout le temps dans le roman, car le narrateur l'emploi dès qu'il évoque cette femme avec laquelle il a travaillé. On n'apprend son prénom qu'à la fin du livre. Si ce joli prénom avait été employé dès le début, je pense que le style du roman en aurait été plus léger.
Enfin dans ce roman les personnages (peu nombreux) sont à mon avis antipathiques. Je n'en ai aimé aucun. Je n'ai pas réussi à savoir si c'est la façon dont le narrateur voit la cheffe qui le rend lui-même peu attachant, aussi peu que la femme dont il fait pourtant grand cas.