Beignets

Tout d'abord, je tiens à avertir mes fidèles lectrices (peu nombreuses mais de qualité) et lecteurs (encore moins nombreux mais également de qualité) que  la photo qui va illustrer cet article est très très floue ... L'âge y est sûrement pour quelque chose (vue qui baisse, tremblote...) mais je dois avouer que je suis parfaitement incapable de vérifier sur le petit écran de l'appareil si ma photo est correcte ! Pour remédier à ce handicap, je prends donc beaucoup de photos... et je peux ainsi choisir sur le grand écran de l'ordinateur la mieux.

Hélas, hier soir j'étais pressée, je n'ai pris que deux photos ! Au vu de celle qui va suivre, je vous laisse deviner les défauts de l'autre.

Ceci n'aurait pas été un drame, si le thème de l'article avait été lecture, couture, crochet... mais là il s'agit de petits plats ! et donc aujourd'hui si je veux refaire ma photo... il manque le sujet ! Je ne vais quand même pas photographier un plat vide !

Mais passons aux choses sérieuses : hier c'était la Chandeleur, jour des crêpes par excellence. Donc, vous allez dire, Kaouenn a fait des crêpes !... et ben non ! Je vois vos mines déconfites, si-si je vois votre moue.

Ici des crêpes on en fait toute l'année... pas besoin d'une journée spéciale pour ça (d'ailleurs ce devrait être le même principe pour toutes les journées dite "de" : de la femme, du handicap, du dépistage de ceci ou de cela... c'est vrai quoi, une journée "de" montre avec force que le reste de l'année ce qui suit le "de" n'est rien). Donc, Kaouenn, le jour des crêpes, fait des .... beignets !

J'ai donc ouvert un livre où je savais trouver des recettes de ce genre (Nos grands-mères aux fourneaux de Gérard Bouter, éd France Loisirs, 1993) car je n'avais pas le temps de :

• - faire des recherches type archéologiques dans mon stock de recettes en tout genre (cahiers, découpes de journaux et revues, classeurs, livres...)
• - mettre l'ordinateur en route et aller sur Marmiton : trop dangereux ça... mettre cette machine en route revient à y passer un temps infiniment plus long que celui dont je disposais.

Donc, j'ai fait des roussettes du Val de Loire :

• 300 g de farine, 75 g de sucre en poudre, 3 oeufs, 2 cuillerées à soupe d'eau-de-vie (remplacées chez nous par de la fleur d'oranger, pas la peine de t'affoler mon lecteur préféré !), 1 pincéee de sel fin.
• Mélanger la farine, le sucre, le sel, y déposer un oeuf, pétrir, y déposer un autre oeuf, pétrir, y déposer le dernier oeuf et le liquide, pétrir. On obtient au bout d'un moment une pâte souple, lisse et non collante. On met en boule et on laisse reposer une demi-heure ou plus (là vous pouvez allumer l'ordinateur).
• Etaler sur 5 mm d'épaisseur, découper comme vous pouvez, plonger dans le bain de friture chaude (c'est mieux quand l'huile est chaude :)). Laisser gonfler et dorer, égoutter, saupoudrer de sucre, servir chaud ou froid.

Petite précision : s'il n'en reste plus ou si peu, c'est parce que 1) l'homme de la maison en a dégusté quelques uns, 2) la cuisinière de service en a dévoré dégusté quelques uns 3) Kaouenn en a apporté aux copines et copains du cours de danse du mardi soir !

Comments

[gpassion]

Ils ont l'air bon.... Je connais un gourmand (non
gourmet) qui a dû se régaler. Bises

[Ludo]

Ces beignets du Val de Loire en fait, c'est presque des bugnes de Lyon. Tout au moins c'est aussi bon, surtout quand elles sont réussies comme celles-là. Il y a même le goût de la fleur d'oranger. Une grande réussite.. il y en aura pas pour tout le monde et il y en aura bientôt plus !! Mais j'ai cru comprendre que dimanche prochain...