Bréhat
J'ai bon ne pas habiter très loin de cette île bretonne, je n'y étais pas allée depuis... ouh la la... depuis une promenade scolaire faite quand j'étais en primaire.
L'occasion s'est présentée d'y aller ce dimanche et nous avons donc sauté dessus.
Tout ceci avait plutôt mal démarré : un froid polaire sur l'embarcadère en attendant de prendre le bâteau et des conditions météo très "bof"... mais pourquoi n'avons-nous pas pris nos bonnets ???
La petite plage où nous avons savouré notre casse-croûte n'incitait pas au nudisme, même si elle était abritée du vent. En plus c'était marée basse et c'était plutôt caillouteux.
Après un très bon café, nous voici donc partis à la découverte de l'île... enfin d'une partie de l'île, le sud. Cette partie est très résidentielle : pas mal de maisons, dont certaines très grandes, de jolis jardins, peu de cultures voire pas du tout. Je ne sais pas comment est l'autre partie mais sur cette portion l'agriculture n'a pas le droit à la parole visiblement. C'est cependant très joli, très fleuri et très reposant de se promener dans les ruelles, de flâner et de découvrir au détour d'un chemin tous les îlots de l'archipel de Bréhat. Et ce avec d'autant plus de plaisir que le soleil montrait enfin le bout de ses rayons.
Donc un passage par le fort (où se trouve la verrerie dont les ateliers sont fermés le week-end), le moulin à marée, la croix, la chapelle...
Le retour vers le bourg, sa grande place centrale aussi animée qu'une place de Provence, son église dont le porche s'orne d'un magnifique rosier grimpant et dont la pénombre intérieure est reposante... puis retour vers le port.
Une boisson fraîche dans un bar bondé (un groupe d'anciens en visite organisée sur l'île squatte les lieux en attendant le prochain bâteau et en tentant de se faire servir par un jeune serveur charmant mais débordé) puis retour sur le continent.
On reviendra... car c'était vraiment le pied !